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DAVID GARRETT RUSSIAN FORUM

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20.07.2008 Verbier Festival

Сообщений 1 страница 7 из 7

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20 июля 2008 г. Дэвид выступал вместе с Жульеном Кантеном с речиталем в рамках Фестиваля Вербье.

Программа:
Л. ван Бетховен: Соната для фортепьяно и скрипки №10 в соль мажоре ор. 96
Л. ван Бетховен: Романс для скрипки с оркестром №2 в фа мажоре ор.50 (аранжировка для скрипки и фортепиано Йосеф Йоахим)
Э. Григ: Соната для скрипки и фортепиано №3 в до миноре ор. 45
Э. Изаи: `Reve d`enfant`для скрипки и фортепиано op. 14
П. де Сарасате: "Цыганские напевы" для скрипки и фортепиано ор .20

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https://vk.com/video426371126_456239403

перевод речи: Я всегда заканчиваю концерт И.С. Бахом (аплодисменты)... Я сейчас вспомнил, что 14 лет назад я играл Вторую партиту на этой сцене. Это было очень давно, и я рад снова быть в Вербье после долгого перерыва. Я хотел бы сыграть Сарабанду из Второй партиты. Спасибо.

https://vk.com/video426371126_456239404

https://vk.com/video426371126_456239402

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http://www.david-garrett-fans.com/engli … ry_16.html
http://s7.uploads.ru/t/HtcmK.jpg
http://s4.uploads.ru/t/CHgTM.jpg
Joshua Bell, Yuri Bashmet, Julian Rachlin, Paavo Jarvi, David Garrett, Julien Quentin, Alexander Madzar, Ilya Gringolts

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http://david-garrett.forosactivos.net/t … en-quentin
http://sh.uploads.ru/t/iRpXd.jpg

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Отзывы очевидцев

http://www.david-garrett-fans.com/engli … 20juli2008

David Garrett au Verbier Festival: pas seulement "virtuoso"...

на французском

“Il était bien le petit violoniste dimanche!” me dit Claude à la terrasse d’un bar. Issue d’une famille de musiciens, mélomane avertie, elle fréquente le Festival de Verbier depuis ses débuts, c’est à dire 15 ans. Elle connaît tout, elle assiste à tout. “Vous savez, on les a vu jouer quand ils étaient tout petits tous ces jeunes musiciens. Maintenant ils ont grandi et ils reviennent jouer à Verbier. Le petit Garrett... il est devenu beau garçon... je me demandais ce qu’il faisait au début dans son Beethoven, c’était un peu raide, puis tout d’un coup il s’est détendu et c’était vraiment beau! Sa virtuosité, il nous en a mis plein la vue... Et le petit pianiste, Julien Quentin, il joue bien aussi n’est-ce pas? Ils ont eu du succès. Et aussi auprès des enfants, mon petit voisin n’a pas bougé de tout le concert!...”

C’est ça, le Festival de Verbier c’est que dans ce petit village de montagne, tout le monde se parle, tout le monde parle du dernier concert. On croise les musiciens. c’est vraiment convivial.

C’est ainsi qu’on a le plaisir de rencontrer David mangeant à une terrasse avec sa mère et de parler avec lui de la prestation que Boris Berezovky vient de faire ce soir-là et des cinq bis qu’il a donnés, de le voir se promener en jeans et tee-shirt sur la place centrale, ou se diriger vers l'église pour sa répétition avec Julien, son violon dans un nouveau sac à dos. En toute simplicité.

L’église où se tenait le concert est une petite salle à l’accoustique excellente. On se sent proche des musiciens.

David était accompagné de Julien Quentin, un jeune pianiste très apprécié à Verbier pour ses talents divers allant du classique à la musique électronique. Julien n’est pas un pianiste qui s’efface mais au contraire une vraie personnalité, partageant les sentiments, l’émotion et l’exhaltation de l’oeuvre jouée en parfaite harmonie avec David. David s’approchait de lui pour le laisser s’exprimer. Un échange de regards complices. Un sourire rassurant. Ils ont formé un très beau duo qu’on aimerait revoir encore par la suite.

J’ai aimé la Sonate pour piano et violon n° 10 de Beethoven. Le premier mouvement était joyeux et dynamique. Le deuxième mouvement était bouleversant de tendresse, d’amour et de mélancolie. David semblait caresser son violon. Il fermait les yeux. Il ouvrait la bouche. Il relevait les sourcils. Il aspirait. Il expirait. Il soupirait. Il souriait. Sa musique enveloppait, envahissait, pénétrait au plus profond de chacun. Le public fasciné, suspendu à ses soupirs, retenait son souffle, comme envoûté. C’était d’une grande sensualité. Presque troublant. Dans le troisième mouvement , les deux musiciens nous donnèrent avec beaucoup d’humour une sorte de jeu d’alternance de rythmes joyeux et de douces mélodies. Le petit garçon devant moi s’est mis soudain à sauter en rythme sur sa chaise, en regardant sa mère d’un air ravi. Le jeune public était complètement séduit!

C’était intéressant d’entendre la Sonate pour violon et piano n°3 de Grieg, peu souvent entendue dans les salles de concert. David et Julien jouèrent cette oeuvre magnifique avec une grande maîtrise, alternant passions rythmées et profonds lyrismes avec beaucoup de talent. Du grand Art.

De même, Rêve d’enfant d’Eugène Ysaye, pièce peu connue fut jouée avec grande fraicheur. Un vrai délice.

Ensuite, les deux musiciens nous donnèrent un Zigeunerweisen de Sarasate tout à fait ludique et plein d’humour où David, le sourire enjôleur, exhiba son talent et son goût de la communication avec une aisance indéniable.

Les deux bis, Ronde des lutins de Bazzini et le Vol du Bourdon de Rimski-Korsakov, confirmèrent la toute grande virtuosité de David Garrett. Le public, comblé, réagit chaleureusement par des applaudissement passionnés, des cris exhaltés, des bravos enthousiastes et une standing ovation particulièrement fébrile.

David remercia en jouant la Sarabande, extrait de la Partita n°2 de Bach, morceau qu’il maîtrise aussi depuis tant d’années et qui bouleverse tellement à chaque fois par son intensité.

Après leur prestation, les deux musiciens recevèrent leur public dans leur loge avec beaucoup de patience et de gentillesse. Un autographe, une photo, un sourire et un petit mot gentil pour chacun. Tout le monde était ravi. Partout, les yeux brillaient.

Il y a de grands moments musicaux qui resteront longtemps grâvés dans les mémoires.

Eva

David-Report aus dem Festival-Verbier

на немецком

…es war kurz vor Mittag. Ein kühler Drink mit Freunden (hallo Eva und Sylvia und...) auf einer lauschigen Terrasse. Verbier hat auch ohne Schnee und Cheminee-Romantik seinen urschweizerischen Reiz. Momentan bevölkern etliche Festivalbesucher das Städtchen, darunter läuft man vielen Musiker mit ihren Instrumenten über den Weg... kein Wunder.

Da plötzlich... wurde es ganz stille, als ginge ein zerzauster Engel vorbei. Doch es war bei weitem kein Engel, es war eine sehr, sehr schmale, ja nachlässig gekleidete Silhouette… «unser» David, der zur Probe hinauf zur Kirche schlenderte…

Ich verabschiedete mich und… auf, auf… hinauf geeilt… aus dem Saal klangen bereits Flügel und Saiten. Klammheimlich und stille öffnete ich die schwere Holztür einen Spalt, so dass ich knapp mit einem paar vorwitzigen Lichtstrahlen durchkam, huschte 'rein, setzte mich ganz klein hinten in die hölzerne Kirchenbank… und gewahrte auf der Bühne schlaksig und bestimmt «unseren» David und ein konzentrierter und überaus sympathischer Julien Quentin beim Proben… kaum eine handvoll Personen kamen in diesen einzigartigen Genuss… es war reine, erfüllende Freude…

…um halb drei dann das offiziell angesagte Konzert. Ich wartete wieder wie alle anderen draussen... wie Vieh vor der Tränke. Menschen aus aller Herren Länder standen an. Sogar seine charmante Mutter und Schwester, was mich nicht wenig verwunderte…! Ich unterhielt mich mit einer reizenden, kultivierten Japanerin aus Genf, die auch sehr neugierig auf David Garrett war… dann stürmten wir (wie Teenager, ha, ha…) zur ersten Reihe: ich wollte seine pochende Halsschlagader und Schweisstropfen von Nahem sehen…! Seine fliegenden Finger, sein virtuoses Spiel, seine ambivalente Schönheit (besitzt er etwa ein Gemälde wie Dorian Grey?)… und er kam und begann und die Zeit stand merklich stillgefroren und verfloss viel zu schnell… dazwischen aber ein traumhafter … «Rêve d’enfant op.14» von Eugène Ysaÿe… einige Tränen flossen, verstohlen wurden blütenweisse Taschentücher gezückt… ich sah die beiden zaubern: der zarte Julien voller sensitiver Wucht und immer wieder aufmerksam auf David’s Spiel achtend und David grandios wie immer (Bogenhaare rissen, er zupfte sie ab…einmal, zweimal…)… wurde dem rücksichtslosen Teufelsgeiger Paganini gerecht… manchmal mit grausamem Lächeln bei den Zigeunerweisen, wenn er sich vergass, selbstverloren, hochmütig seiner Kunst und seiner Macht über das Publikum bewusst, das am Ende grölte, pfiff, «bravo» rief, klatschte und unendliche Zugaben verlangte…

In der Künstlerloge dann das gewohnte Gedränge der Freunde und Fans, das Blitzen der Fotoapparate, die den müden und in unkontrollierten Momenten sogar angewiderten, kalten Ausdruck auf David’s Gesicht gnadenlos einzufangen versuchten… (sah und spürte denn niemand, dass er nun in Ruhe gelassen werden will? Doch nein, man wollte unbedingt ein gemeinsames Bild mit ihm, von ihm… Ich fühlte mich verdammt, verdammt unwohl…)… das Quietschen des Filzstifts (…MEINES FILZSTIFTS, den er sich zu eigen machte! Ich habe ihn ihm nur zu gerne geschenkt…!!!) über Fotos und CD’s (ja, ja, auch ich habe eine kleine Widmung auf meine CD erhalten; für ein gemeinsames Foto wagte ich ihn nicht mehr zu fragen…)… und daneben bescheiden, menschlich intensiver, Julien Quentin mit seinen strahlenden, warmen Riesenaugen, der den Fans zum Abschied die Hand reichte… merkt euch diesen Pianisten! Ich werde mir die Konzertdaten von… Julien heraussuchen…!

Ich war bereits auf dem Nachhauseweg nach dem rebenüberbordenden, goldenstrahlenden Lavaux (das soeben ins Weltkulturerbe aufgenommen wurde, das nur so nebenbei...;-)), schaute in den Abendhimmel eines übersinnlich schönen, farbigen Sonnenunterganges über dem glitzernden Genfersee und David's Stücke aus meinem iPodShuffle verflossen mit den azurblauen-rosa-violetten Wolkenfetzen... und sann über dieses ambivalente Wunderkind (...ja, doch, noch IST er ein Kind!) nach, das gleichzeitig so verletzlich scheu und grausam unbeteiligt scheinen kann... bald wird er wieder in meiner Nähe, in Zürich und Como spielen… ob ich wohl hingehe…?

Love,

Mario

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ПЕРЕВОД ко второму отзыву из поста 5

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David-Report aus dem Festival-Verbier
Отчет о Дэвиде с фестиваля в Вербье

... это было незадолго до полудня. Прохладный напиток с друзьями (привет, Ева, Сильвия и...) на уютной террасе. Вербье даже без снега и романтики камина сохраняет свое подлинное швейцарское очарование. На данный момент городок населяют многочисленные посетители фестиваля, по пути то и дело встречаешь много музыкантов со своими инструментами... неудивительно.

И вдруг... стало совсем тихо, словно мимо прошел взъерошенный [растрепанный] ангел. Однако это был далеко не ангел, это был очень-очень худой и небрежно одетый силуэт… «наш» Дэвид, который брел в церковь на репетицию…

Я попрощался и... вперед, вперед... поспешил наверх... из зала уже доносились звуки рояля и струн. Незаметно и бесшумно я приоткрыл щель в тяжелой деревянной двери, чтобы просочиться вместе с парой любопытных [дерзких] лучей света,  проскользнул внутрь, притаился [согнулся, съёжился, чтобы стать маленьким, незаметным] на деревянной церковной скамье... и узрел  на сцене долговязого и определенно «нашего» Дэвида и сосредоточенного и чрезвычайно симпатичного Жюльена Кантена на репетиции... лишь единицы получили это уникальное [неповторимое] удовольствие [наслаждение]... это была чистая воплощенная радость.

...потом в половине третьего официально объявленный концерт. Я снова ждал, как и все, на улице... как скот перед поилкой [на водопое]. Стояли люди со всех концов света. Даже его очаровательные мама и сестра, что меня немало удивило...! Я беседовал с чудесной образованной японкой из Женевы, которая тоже очень интересовалась Дэвидом Гарреттом... потом мы  понеслись (как подростки, ха-ха…) к первому ряду: я хотел увидеть вблизи его пульсирующую сонную артерию и капли пота...! Его летающие пальцы, его виртуозную игру, его двойственную [противоречивую] красоту (неужели у него есть картина, как у Дориана Грея?)... и он пришел и начал, и время ощутимо застыло и пролетело слишком быстро... но в промежутках было сказочное... «Rêve d'enfant op. 14» ["Детская мечта"] Эжена Изаи… потекли слезы, появились украдкой вытащенные белоснежные носовые платки… я видел, как эти двое творили волшебство: чуткий [деликатный] Жюльен, полный чувствительной силы и всегда внимательный к игре Дэвида, и Дэвид, грандиозный, как всегда (волосы смычка рвались, он обрывал их... один, два раза...) ... воздавал должное беспощадному [безрассудному, эгоцентричному] дьявольскому скрипачу Паганини... иногда со зловещей улыбкой во время «Цыганских напевов», когда он забывался, самозабвенно и  горделиво осознающий свое искусство и свою власть над публикой, которая в конце ревела, свистела, кричала «браво», хлопала в ладоши и бесконечно вызывала на бис...

Затем в ложе артиста привычная толпа друзей и поклонников, вспышки фотоаппаратов, которые безжалостно пытались запечатлеть усталое, а в неконтролируемые моменты даже брезгливое [вызванное отвращением], холодное выражение лица Дэвида... (неужели никто не видел и не чувствовал, что теперь он хотел остаться в покое? Но нет, непременно хотелось получить фото вместе с ним, его фото... Я чувствовал себя чертовски, чертовски неудобно...) ... скрип фломастера (...МОЕГО ФЛОМАСТЕРА, который он присвоил себе! Я был только счастлив подарить его ему!!!) на фотографиях и компакт-дисках (да, да, я тоже получил небольшое посвящение [дарственную надпись] на свой компакт-диск; попросить его о совместном фото я не осмелился...) ... и рядом скромный, более человечный Жюльен Кантен с его сияющими [ясными], теплыми огромными глазами, который пожимал поклонникам руки на прощание... запомните этого пианиста! Я поищу даты концертов... Жюльена...!

Я уже ехал домой, в бескрайние просторы террасных виноградников  золотисто сияющего Лаво (который, между прочим, только что был внесен в список Всемирного культурного наследия...), смотрел на  сверхъестественно прекрасный,  красочный закат на вечернем небе над сверкающим Женевским озером, и композиции Дэвида в моем iPod Shuffle [аудиоплеер от компании Apple — прим. пер.] расплывались вместе с лазурно-розово-фиолетовыми [лиловыми, сиреневыми, фиалковыми] обрывками облаков... и размышлял об этом двойственном вундеркинде (... да, всё-таки он  еще ребенок!) [тут игра слов: Wunderkind - чудо-ребенок...прим.пер.], который может казаться таким ранимо застенчивым и жутко равнодушным одновременно... скоро он снова будет играть поблизости от меня, в Цюрихе и Комо... пойду ли я...?

С любовью,
Марио

ПЕРЕВОД - Надежда Иванова (Edel)
Редактура - Элина

оформлено

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Поразительный отзыв. До мурашек.

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